III. La sécurité, première des libertés
Nous sommes dans une société de plus en plus violente. On l’a vu tristement, dans l’agglomération dijonnaise, où récemment encore, on a assisté à de nouvelles scènes de violences urbaines. Notre pays a aussi connu des actes terroristes qui nous ont tous bouleversés. Aucun territoire n’est épargné par cette violence. Il convient d’y faire face, sans psychose, mais avec réalisme, car la sécurité est une aspiration légitime et la première des libertés.
Nous avons sécurisé tous les collèges : nous agissons au quotidien pour assurer la sécurité des Côte-d’Oriens. En réaction aux actes terroristes et aux violences qui ont frappé la société au cours de ces dernières années, nous avons sécurisé les collèges et adopté des systèmes anti-intrusion.
Nous voulons développer l’installation de caméras de sécurité aux abords des collèges et soutiendrons toutes les communes qui s’engageront dans la vidéoprotection. Nous complèterons les dispositifs biométriques dans nos bâtiments par des dispositifs de vidéoprotection en lien avec les pouvoirs publics, afin d’assurer la sécurité de nos agents et des usagers des services du Département.
Nous avons aussi sécurisé nos bâtiments d’accueil au public. Pour ce qui concerne nos bâtiments, notre gestion interne sera moderne et durable, et nous allons expérimenter de nouvelles manières de construire et de réhabiliter les bâtiments publics, en recherchant les économies d’énergie et de ressources partout où l’on peut en trouver.
Nos travailleurs sociaux agissent au quotidien pour prévenir les violences, la délinquance et détecter les phénomènes de radicalisation. Ces actions seront développées et confortées par un travail de terrain et d’écoute.
Nous mettrons en place des ateliers-jeunes dans tous les cantons afin de sensibiliser notre jeunesse à la violence en milieu scolaire, au risque du harcèlement et à la prévention des comportements radicalisés.
La radicalisation et le séparatisme sont un cancer pour notre société. Nous veillerons au strict respect de la charte de la laïcité dans le Département et nous conditionnerons toutes nos aides au strict respect de cette charte.
Nous resterons résolument aux côtés des pompiers, qui sont parfois attaqués dans leurs missions, ce qui est inadmissible et doit être sévèrement sanctionné. Nous avons maintenu le réseau des centres de secours au cours du dernier mandat, ainsi que tous nos centres routiers.
Le volontariat chez les pompiers est une chance : il doit être soutenu et encouragé.
Les sapeurs-pompiers volontaires doivent être reconnus dans leurs missions, au même titre que les sapeurs-pompiers professionnels.
Au cours du prochain mandat, nous nous engageons : aucune caserne de pompier ne fermera et nous apporterons notre soutien pour que les forces de l’ordre, les gendarmes et les policiers, puissent accomplir pleinement leurs missions. Nous maintiendrons à leurs côtés les assistantes sociales, permettant d’accompagner les femmes victimes de violence dans leur parcours de dénonciation et de dépôt de plainte.
Le chiffre : 18
18 M € sont apportés par le Département en 2021 pour le fonctionnement et l’investissement de notre service départemental d’incendie et de secours, ce qui représente près de 53 % de son fonctionnement global.
La sécurité, c’est aussi l’accès, pour chacun, aux droits. Nous continuerons à mener nos actions avec le Tribunal d’instance, pour permettre l’accès aux droits et nous mettrons à disposition des moyens matériels pour une justice de proximité plus efficace et plus rapide.
La téléassistance pour la sécurité de nos aînés. Le dispositif de téléassistance est un outil important pour les personnes âgées. Il permet aux seniors de rester chez eux en sécurité. Il est installé chez l’habitant par des prestataires de service, et potentiellement financé par l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA), versée par le Département aux bénéficiaires.
Le Département s’engage à développer toutes les innovations permettant le maintien et la sécurisation du maintien à domicile, comme nous l’avons fait en créant l’appartement connecté.
Ensemble, faisons reculer les violences conjugales. Le Département restera présent sur tout le territoire pour détecter, prévenir et agir face aux violences conjugales. Nous continuerons le partenariat solide avec les associations et avec Orvitis pour des solutions d’hébergement durable pour les femmes battues / femmes victimes de violence.
La sécurité, sur les 5.673 km de routes départementales, est une priorité et elle le restera. Nous avons travaillé avec les associations de prévention, notamment « les motards en colère », pour améliorer nos infrastructures.
Nous avons décidé la création d’un observatoire départemental de la sécurité routière. Nous nous sommes battus pour le retour aux 90 km/h sur les routes départementales face à un Gouvernement qui a pris des mesures généralisées incompréhensibles de passage généralisé aux 80 km/h. 1.130 km sont désormais à 90 km/h. Plusieurs élus de l’opposition l’ont refusé. Nous repasserons à 90 km/h tous les itinéraires qui le permettent, en toute sécurité.
Le chiffre : 200
Nous avons dépensé 200 M € pour nos routes en 6 ans. Nous entretenons 1.550 ponts et 1.000 murs de soutènement seront renforcés.
Nous sommes candidats pour reprendre 60 km de route nationales, (la LINO, la rocade de Dijon, l’autoroute A38). Ces routes doivent rester gratuites : l’équipe « Côte-d’Or Passionnément » s’engage à reprendre ces routes nationales si l’Etat le permet ! Notre objectif, c’est la sécurité et la fluidité pour les déplacements domiciletravail.
Nous nous battrons également pour une LiNO à 2×2 voies afin de faciliter les déplacements de tous et la fluidité du trafic, ce qui fera baisser les émissions de CO2.